"L’oeuvre gravé, 1943-1977",


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Avant "L’oeuvre Imprimé, 1942-1997" (Ed. Cabinet des Estampes du Musée d’Art et d’Histoire, Genève, 1998) qui fait aujourd'hui référence, un premier catalogue raisonné de l'oeuvre graphique de Geneviève Asse fut publié en 1998. Rainer Michael Mason, l'auteur, y répertoriait toutes les estampes de l'artiste publiées sur une période de 35 ans (1943-1977), soit 9 lithographies, 105 gravures isolées sur cuivre ou sur zinc (à la pointe-sèche ou au burin, à l' aquatinte ou à l'eau-forte), les 17 gravures ou ensemble de gravures éditées qui accompagnent un texte pour un livre, une plaquette ou un catalogue. « Chacune de ses gravures est pour Geneviève Asse un prétexte à tenter cette appropriation de l'espace qui est l'intention de toute son oeuvre de peintre, » écrit François Chapon dans l'un des textes accompagnant l'ouvrage. On trouvera également un texte de l'artiste elle-même, « D'une conversation », qui oeuvra à la compréhension et au sens de son travail de graveur. La gravure, griffure sans repentir, est pour Geneviève Asse une ascèse autant qu'une volupté. Le livre, en tant qu'oeuvre gravé sur la voix des poètes amis (Pierre Lecuire, Samuel Beckett, Yves Bonnefoy, André du Bouchet, Silvia Baron Supervieille, . . . ), tient une place éminente dans l'oeuvre de Geneviève Asse.