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Le peintre Gérard Schlosser est né à Lille en 1931. D’abord collégien à Chaumont, il se retrouve, à 15 ans, à l’école des Arts appliqués à Paris où il étudie l'orfèvrerie. Le jeune homme fait un bref passage à l'Ecole des Beaux-Arts et décide de se consacrer à la peinture. Il fait le choix de la figuration : fragments de corps peints en aplats et cernés de noir. Ces travaux ne sont pas sans rappeler les recherches des artistes du
Le peintre Gérard Schlosser est né à Lille en 1931. D’abord collégien à Chaumont, il se retrouve, à 15 ans, à l’école des Arts appliqués à Paris où il étudie l'orfèvrerie. Le jeune homme fait un bref passage à l'Ecole des Beaux-Arts et décide de se consacrer à la peinture. Il fait le choix de la figuration : fragments de corps peints en aplats et cernés de noir. Ces travaux ne sont pas sans rappeler les recherches des artistes du Pop-Art. Malgré quelques expositions, ses débuts sont difficiles. Son processus créatif, à partir du début des années 70, fait appel à la photographie comme d'autres artistes français associés à l'hyperréalisme ou à la figuration narrative (Monory, Rancillac, Aillaud ou Fromanger). « Un tableau raconte une histoire . . » dit-il en décrivant sa peinture. L'artiste travaille toujours à partir de photos en noir et blanc qu’il prend et développe lui-même, le noir et blanc lui laissant le champ libre pour le choix et l’agencement des couleurs. Les toiles de l'artiste s’articulent souvent en séries : corps féminins allongés, paysages, vues nocturnes. Schlosser peint le détail, un détail révélateur qui ne courtise pas l'anecdotique mais raconte une histoire toujours faussement anodine. Il vit et travaille à Paris.
Biographie de Gérard Schlosser
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A lire sur ou de l'artiste :
* « Gérard Schlosser », Alain Jouffroy, in revue Cimaise, n°140, janv.-fév. 1979* « Schlosser », Phillipe Verge, catalogue d'exposition, Galerie Thierry Salvador, Paris, 1991
* « Gérard Schlosser », Alain Jouffroy, Ed. Frédéric Loeb, Paris, 1993
* « G. Schlosser », catalogue d'exposition, Galerie Strouk, Paris, 1999
* « Schlosser », catalogue d'exposition, Galerie Strouk, Paris, 2006
* « Gérard Schlosser », Bernard Noël, Ed. Cercle d'Art, Paris, 2008
* « Gérard Schlosser : Rétrospective 1957-2013 », Amélie Adamo, Nicolas Pesquès, Somogy Ed. d’Art, Paris, 2013
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
En mémoire de Gérard Schlosser
Gérard Schlosser, considéré comme le pionnier de la Figuration narrative, est décédé à Paris dans son sommeil le 10 août 2022 à l'âge de 91 ans. S'il s'était voué à la peinture dès les années 1950, c'est vers 1970 qu'il s'était tourné vers la photographie et le photomontage. Le peintre a été inhumé jeudi 18 août au cimetière de Chaumont (Haute-Marne), dans le caveau de famille où désormais il repose. En son hommage, avec respect, cette fleur de Lotus.
"Oublier le tout pour ne garder qu’un détail, celui qui porte une signification." - Gérard Schlosser
"Schlosser est une caméra-œil, la caméra-œil d’un peintre-cinéaste, et pas seulement un œil. Mais cette caméra-œil - et cet œil - sont, comme ceux d’un cinéaste, indissolublement liés aux emplois du temps, aux emplois d’espaces d’une société." - Alain Jouffroy
"Chaque grain sur sa toile semble ajouter de la profondeur dans son modelé par l’assemblage de son ombre et de la lumière. " - Anonyme
"En 1953, j’ai assisté à la création d’ En attendant Godot au Théâtre Babylone. Il y avait sur scène un arbre de Giacometti. Un acteur sort de sa poche un radis. C’est un gros plan, ça. Raconter avec des gros plans… voilà ce qui a produit le : il faut que je me mette à peindre. Tu vois, le passage de Fernand Léger à Beckett. Chez Léger, il n’y a pas de gros plans taillés dans la réalité par le cadrage, chez Beckett c’en est plein." - Gérard Schlosser
"Je suis un voyeur ! Et si je traite beaucoup de la femme, c’est parce que j’en suis amoureux depuis toujours. Quant à l’érotisme, il fait partie de l’existence même." - Gérard Schlosser
"Chez moi, chacun fantasme sur l’image en fonction de son rapport avec l’autre dans la vie. Je passe des heures à peindre et toujours des choses que j’aime. C’est ce qui me différencie des peintres de la figuration narrative […] J’utilise un vieux Leica, ne fais que du noir et blanc car c’est plus pratique pour agrandir mes documents et je ne suis pas gêné par les couleurs. Des ami(e)s me servent de modèles. Ensuite je découpe les images, fais mes assemblages, mon propre montage […] Ma peinture est apparemment anodine, mais elle suggère beaucoup [...] J’ai un regard très caressant. J’observe de près, je vois des détails qui me captivent : la courbe d’une épaule, la transparence d’un doigt, le potelé d’un pied." - Gérard Schlosser
Timbre :
Aucun timbre réalisé à ce jour.Mouvements de l'art
- + HYPERREALISME / 1965-1985 / Chuck Close, Malcolm Morley, John De Andrea, Duane Hanson, Jean Olivier Hucleux, etc.
- + FIGURATION NARRATIVE / 1965-1975 / Gilles Aillaud, Sergio Birga, Leonardo Cremonini, Gerard Guyomard, Öyvind Fahlström, Ivan Messac, Antonio Recalcati, Peter Saul, etc.
Achat - Estimation
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Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.